Carnet d'adresses — Marcus Cheung

Fils de Xianyi Cheung et Elaine Cheung ; Frère de James Cheung ; Père de Molly Cheung ; Veuf.

Marcus travaille chez les Dharma en tant que procureur depuis quelques années, et il s'y sent comme un poisson dans l'eau. Mettre les criminels derrière les barreaux, ça le botte. Ça lui fait du bien, un bien presque malsain, obsessionnel. Il ne pense qu'à la Justice, car cela lui donne l'impression de se rapprocher de son but ultime, qui est de faire payer les responsables de la mort précoce de sa femme.

Cela dit, le temps d'y arriver, il se contente de jouer le papa poule à la vie bien rangée, à l'hygiène de vie équilibrée. Plats fait-maison, produits bio, séances de sport régulières... Il obéit à la règle des trois "P" qui se résume à trois mots assez simples : pondération, probité, purgation. On pourrait aussi dire "ponctualité", "politesse" et pleins d'autres choses encore, mais ces trois-là sont ce qui le décrit le mieux.

Peut-être est-ce une préoccupation héréditaire mais la famille Cheung a toujours le nez dans le travail. Ils aiment à se plonger dans ce qui leur passionne. Ils sont justes, ils sont droitures... malgré une anomalie dans le lot qui ne fait que confirmer la règle.

Marcus, de par sa prudence, préfère ne pas se lier à autrui. Ce n'est pourtant pas à cause de son austérité, ou toute autre excentricité de ce genre, qu'il est un papa loup solitaire. Il essaie simplement de protéger les autres des dangers potentiels que cela engendrerait en fréquentant quelqu'un qui ne jure que par les condamnations.

Est-il malheureux de sa condition ? On ne saurait dire. Il ne confesse jamais ses pensées, et s'il vous parle effectivement de sentiments, ce ne sera qu'ironie et sarcasmes.

Fort heureusement, tout n'est pas encore perdu. Voyez-vous, il lui reste encore une part de douceur en lui, qu'il ne laisse voir qu'en présence de sa princesse, Molly.