Trouble in the air ı sujet commun

31/07/2016

Les tensions sont mauvaises pour les affaires. Les gens sortent moins, préfèrent rentrer chez eux et les rumeurs d’un potentiel couvre-feu bientôt mis en place par le Dharma ne rassure pas les propriétaires de magasins. Alors que faut-il privilégier le business ou la sécurité ? La direction du
Cuìlǜ Mallplex et les locataires des différents emplacements se réunissent et prennent une décision unanime. Tant pis si cette dernière déplaît à la police ! Ce n’est pas la paranoïa s’installant doucement, mais sûrement, qui va renflouer les caisses. Alors pour le 14 février, du matin jusqu’à minuit, le
Cuìlǜ Mallplex décide de tout faire pour attirer les clients, quitte à sacrifier un peu la sécurité. On ne célèbre pas seulement l’amour pour la personne qu’on aime, mais aussi pour sa famille, ses amis et tout ceux dont on est proches.

Toutefois, pendant toute journée, le Cuìlǜ Mallplex devient une zone favorable aux délinquants et aux trafics en tout genre. Autant dire que beaucoup se sont passés le mot, car quand y aura-t-il une nouvelle possibilité de voler aussi facilement ? Les pickpockets se mêlent aux clients en quête de divertissement. Et le centre commercial a tout préparé pour leur faire oublier l’actualité : dégustation de chocolat, stands de jeux, concerts en direct, jeux en équipe avec de belles récompenses à la clef, rencontres avec les idols du moment.

Si certains s’amusent, d’autres s’inquiètent du déroulement de certaines activités. Pour les stars en représentation et leurs producteurs, la moindre erreur ou un scandale signifient une déferlante de problèmes.

Alors comment se déroulera cette journée ? Sera-t-elle le fiasco que le Dharma craint ? Ou un moment de paix dans ce contexte perturbant ?
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HRP : Ce sujet est ouvert à tout le monde. Le but est juste de faire en sorte que les personnages se rencontrent ou se croisent. N'hésitez pas à utiliser le tag pour mentionner quelqu'un dans une réponse ;). Pour ce faire, il faut écrire

Citation :: @"Nom du personnage"

dans votre réponse ou à la fin de votre post, ainsi le joueur recevra une notification !

26/08/2016

All clap your hands♚

Congé. Les deux restaurant étaient ouvert et sous la surveillance de leurs lieutenants. Il savait à qui il pouvait faire confiance dans leurs rangs. Et Francisco et Gillian étaient deux membres fiables de leur communauté, et, surtout, ils étaient fidèles à Benvolio et non à Giulio. Et ça faisait une grande différence malgré tout.
Benvolio avait pu prendre sa journée. Ca faisait bien dix ans qu’il n’avait pas pris de vacances, que des jours offs par-ci par-là. Il allait devoir y penser, un jour. Il vieillissait. Il avait décidé qu’il ne prendrait pas de vacances avant de pouvoir gérer la Cosa Nostra, avant d’avoir évincé Giulio. Mais c’était long. Et si on lui avait dit qu’il fallait reposer son esprit avant ce genre de plan, il redoutait que Giulio détruise tout ce qu’il avait construit en dix ans par de belles paroles.

Pour honorer sa journée de congé, il avait prévu de faire quelques courses pour son appartement. Il ne mangeait pas beaucoup là-bas mais, même les réserves se faisaient creuses. Alors, il rejoint le Mallplex et fut surpris par l’effervescence qui rythmait l’endroit. Il ne comprit pas tout de suite quel était la date, c’est en apercevant tous ces fanions roses ornés de cœurs qu’il comprit. La saint Valentin. Un soupir quitta ses lèvres avant qu’elles ne s’ourlent d’un sourire léger. C’était parfait. Il allait pouvoir aller pêcher une conquête dans un bar. Il y avait un tas de célibataires déprimés qui ne demandaient qu’à être réconforter le 14 février. Peut-être même n’aurait-il pas à aller jusqu’à un bar pour ça. Il allait surveiller autour de lui de très près maintenant qu’il savait.

Codé par France pour France. Copie prohibée.

08/10/2016

Au milieu de mes semblables

Le genre de chose qui n'aurait dû l'attirer, le genre de chose qui empestait l'air, l'empêchait de respirer… Le genre de chose faisant ouvrir des magasins pour une raison aussi futile et qui finalement faisait sortir les rats de son genre. Alors, il reste là, au beau milieu du passage sans même savoir quoi faire. Il laisse voguer le silence dans le bout de ses écouteurs comme s'ils n'avaient été là que pour un semblant d'intimité.

« Des conneries. »

Il marmonne. Et pourtant il est là. Et pourtant il n'a rien sur lui. Alors, de peur que quelque chose manque à sa bouche, il finit par y glisser un chewing-gum. Il a l'air d'une diva, d'un de ces gars louche qui n'oserait sortir de chez eux de peur se voir repérer par des hordes en délires, ou bien par la police tout simplement. Il a simplement l'air louche, perdu dans un environnement sauvage. Et tout ce qu'il vient chercher ici pourtant n'est qu'un tas de comics, un truc pour le divertir pendant que rame son ordinateur. Il fait claquer une bulle et se laisse avaler par la foule. Des conneries. Il aurait dû simplement regarder la date. Il aurait du simplement se douter des choses louches se tramant derrière une telle ouverture. Mais il n'était sans doute pas parti pour travailler, pour voir dans la ville les vices de chacun. Non, il n'était venu là que pour claquer son fric en même temps qu'une autre bulle rosâtre. Et le voilà coincé entre tout ces corps. Des conneries.

03/09/2016

Après des heures de révisions intenses, Boon-Me avait décidé de récompenser ses efforts. Une séance de cinéma en solitaire lui avait semblé d’emblée être une bonne idée. Il n’avait pas besoin d’imposer son choix ou de perdre du temps dans des compromis. Et puis il savait ce qu’il voulait voir. L’histoire d’une jeune femme qui prenant le métro se retrouvait d’un coup coincé dans une Chine ancienne. Découvrant qu’elle était la nièce d’un conseiller de l’Empereur, elle devait supporter un prince capricieux et arrogant. Ça sentait la guimauve à plein nez, mais ça lui plaisait.

Le seul obstacle de taille entre les salles de cinéma et lui était la foule. Il avait beau joué des coudes, Boon-Me avait plus le sentiment de reculer que d’avancer. Son corps finit par percuter celui d’un jeune homme.

— Excusez-moi !

Les mots avaient été bredouillés par une voix mal assurée.
L’étudiant songea que le jeune homme - était-ce sa tenue ? La couleur de ses cheveux ? - ressemblait à une de ces célébrités qu’on voyait dans les émissions. Pas qu’il était calé là-dedans. Il s’agissait d’une vague impression.

Dans un faible grognement, il tenta de faire quelques pas en avant. Les parfums se mélangeaient dans cet amas de corps en mouvement. Des effluves trop forts chatouillaient ses narines. Quelqu’un s’était baigné dans sa bouteille d’eau de Cologne. Boon-Me manqua d’éternuer.

— Je veux juste aller au cinéma…

Son murmure ressemblait à une plainte désespérée.